Pourquoi je prends un nom de plume ?

Quand je demande un retour sur un visuel de couverture et que je reçois cette réponse de ma sœur :

Par contre je ne connais pas l’autrice !  Personnellement je préférais que tu signes de ton vrai nom… 

… je me pose la question aussi.

Ou je me la re-pose, plutôt.

5 bonnes et mauvaises raisons de prendre un nom de plume

Il y a des certainement des bonnes et des mauvaises raison qui font qu’un auteur souhaite utiliser un nom de plume plutôt que son vrai nom.

Les fausses raisons (dans mon cas)

• Peut-être que mon vrai nom est tout pourri (Celia Merde)
• ou qu’il est imprononçable (Edwig Strzincsalowzski)
• Peut-être que c’est une façon de me cacher…

Même si cette dernière proposition n’est pas si éloignée de la réalité (syndrome de l’imposteur, merci !), ce n’est pas la principale cause de mon choix.

Séparer les torchons et les serviettes

Au départ, si j’ai décidé de prendre un nom de plume, c’était pour séparer mon activité professionnelle actuelle de ma vie d’autrice. Au quotidien, j’aide les entreprises à communiquer avec un site internet, les réseaux sociaux, des créations graphiques et toutes sortes d’idées (parfois un peu) loufoques pour attirer l’attention. Mon entreprise porte mon nom et je ne voulais pas mélanger les torchons avec les serviettes.

Si j’estime que certains de mes clients pourraient être intéressés par mes écrits, cela ne m’empêche pas de leur dévoiler mon nom d’autrice… Ce que je fais avec de plus en plus de facilité et de plaisir 😉

C’est rigolo

Mais au-delà de ces raisons pratiques et un peu tristes, j’avais envie de prendre un nom de plume, parce que… c’est rigolo !

Vous vous rappelez ces jeux d’enfants où nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre ? Un papa et une maman, un pompier, un indien ou une maitresse d’école… Je ne sais pas pour vous, mais moi, je prenais un immense plaisir à choisir mon prénom du jour.

C’était presque plus important que le jeu en lui-même.

J’adorais être Alice ou Rosalinde (ne me demandez pas pourquoi) le temps d’une récréation.

Quand je m’appelle Camille Chardonnier, je peux être qui je veux… Et ça, c’est cool !

Et vous, qui seriez-vous si vous pouviez changer d’identité, le temps d’un jeu ou d’un livre ?